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 IL était une fois... une Belle au bois dormant

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Edwin Omendasyr


Edwin Omendasyr

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MessageSujet: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 21 Avr 2017 - 20:22


Informations Personnelles

ϟ Nom et prénom(s) : Silas Rivers
ϟ Sexe et âge : Masculin, entre 24 et 30 ans
ϟ Date et lieu de naissance : Libre
ϟ Nationalité : Américaine ou Libre
ϟ Orientation : Libre
ϟ Métier :

ϟ Caractère :Indépendant - débrouillard - franc - ambivalent - désinvolte

Précisions

ϟ Avatar : Hunter Parrish
ϟ Crédits : Réna Fout
ϟ Précisions : L'avatar ne sera que difficilement négociable.
Les traits de caractère proposés doivent s'intégrer au tempérament de votre choix. Ils sont le fruit d'un événement récent et à son amnésie
Pouvoirs et Capacités

ϟ Pouvoir(s) : Mutation libre, possédé par un kami

ϟ Surnom : Au choix

Histoire

ϟ Histoire : Voici les informations principales :

  • Le passé de Silas est libre, tout comme les relations qu'il entretient avec sa famille.

  • Il fréquente les meilleurs établissements scolaires qui lui ont permis de décrocher un diplôme et de s'investir dans un métier ou une cause qui lui permette de voyager dans le monde entier.

  • A vous de voir si la découverte de sa mutation a été un problème pour lui.

  • Il s'est très tôt découvert une passion pour le pays du soleil levant, et plus particulièrement sa culture. Il parle couramment la langue et certains de ses proches vont même jusqu'à dire qu'il est parfois plus japonais qu'un japonais. Il y a séjourné un certain temps, pour le travail et/ou pour d'autres raisons, à vous de voir.

  • En 2017, alors qu'il séjournait à Cipango, il a provoqué ou été victime d'un grave accident dont les causes sont libres et à l'issu duquel un kami s'est invité dans son corps, ce qui lui a sans doute été la cause de son salut. En revanche, le traumatisme fut tel qu'il est devenu amnésique.

  • Il revient donc à Star City à la recherche de son passé perdu.



Dante Visconti

Dante est détenteur de certaines clefs de son passé
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Edwin Omendasyr


Edwin Omendasyr

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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 21 Avr 2017 - 22:59

Histoire

Le brouillard peinait à se dissiper dans ma tête et ne me permettait que de discerner le blanc du plafond, flou qui plus est. J'avais du mal à garder les yeux ouverts tant mes paupières étaient lourdes. Mon esprit n'était que lassitude et, dans cette semi conscience, je ne sentais même pas mon corps. Je ne ressentais rien. Je n'entendais que des bourdonnements assourdissants, des voix lointaines qui me semblaient aussi peu familières que l’endroit où je me trouvais. Cette cacophonie de bruits indistincts m'épuisait. Soudain, une voix plus forte que toutes les autres se fit entendre avant que je ne sombre à nouveau dans cet état comateux où je errais depuis un moment parmi les ombres ; puis, las de lutter pour tenter de me maintenir éveillé, je m’abandonnais au néant qui m’enveloppa tout entier.
Je ne savais combien de temps j’étais resté dans cette léthargie, ni combien fois je m’étais éveillé de la sorte avant de me faire happer par cette étrange voix qui me tirait systématiquement dans l’inconscience.

***

Je fis une énième tentative pour ouvrir les yeux. Je n'entendais rien cette fois-ci, hormis le bip régulier d'un moniteur s’apparentant à une pulsation. Tout semblait calme autour de moi. Je distinguais plus nettement le plafond cette fois-ci. Je le fixais un moment en quête de mes esprits puis j'essayai de bouger mes doigts. Je pris soudain conscience de tout mon corps qui n'était plus que douleur atroce, comme si l’on m’avait fracturé tous les os un à un, à moins que ce ne soient tous mes muscles qui fusse déchirés. La douleur était si vive qu'elle me fit tourner de l’œil.

***

Je repris conscience sur ce plafond blanc et sans aspérité qui commençait à m’être familier. Un visage inconnu l’assombrit en se penchant sur moi pour m’examiner les pupilles. Il me fallu un temps certain avant de reconnaître la langue que parlait cette femme. Si je la comprenais, cela ne m'apparaissait pas tout à fait naturel. Mon cerveau était encore trop engourdit pour comprendre le sens de ces paroles. J’essayai de bouger. L’effort me paru considérable. Mon corps ne semblait pas vraiment me répondre et de plus, j’avais l’impression que l'entrave à mes mouvements n'était pas simplement du à mon extrême lassitude. La femme aux yeux bridés et au visage austère m'intima de rester calme. Lorsqu’elle apposa sa main sur mon thorax, mes oreilles se mirent à bourdonner. L’étrange voix se manifesta, résonna dans toute ma tête, si bien que je n’entendais plus rien d’autre. J’eus tout juste le temps de ressentir cette atroce et vive douleur irradier mes veines avant de perdre à nouveau connaissance.

***

Je commençais à être familier des allées et venues des médecins. Ils parlaient rarement en ma présence et se contentaient de surveiller mes constantes qui avaient tendance à s’emballer à chaque fois que cette voix dans ma tête resurgissait. Je n’avais jamais le temps de comprendre ce qui m’arrivait, ni même de me poser des questions. Je ne savais même pas ce que cette voix disait. Elle se manifestait tel un écho dans une langue qui m’était inconnue. Et l’entendre éveillait chaque fois cette insoutenable douleur, comme si mon corps tout entier se faisait soudain broyer.
J’étais très certainement sous sédatif la plupart du temps car je n’arrivais jamais à être pleinement conscient. Lorsque ce n’était pas la voix qui m’achevait, c’était leurs foutus tranquillisants : des sédatifs puissants qui m’empêchaient même d’aligner des pensées cohérentes, d’éprouver quoi que ce soit et qui annihilaient jusqu’à mes rêves.

***

Je m'éveillai dans une nouvelle pièce. A première vue, je n’étais plus intubé ni branché sur aucune machine. Combien de temps s’était écoulé ?
Pour une fois je ne me sentais pas trop ankylosé et j’avais même quelques souvenirs fuyants d'un rêve que je venais de faire. Le premier depuis des lustres. J'essayai de m'y accrocher mais plus je m’y efforçais, plus il m'échappait et j’en ressentis une immense frustration. Où suis-je ? fut la première chose qui me vint ensuite. L’endroit ressemblait à une chambre d’hôpital, un rideau de fer était baissé sur ce que je devinais être une fenêtre donnant sur l’extérieur et la lumière était artificielle.
J'essayai de bouger, mais si mes membres ne me semblaient plus aussi douloureux, j’éprouvais une désagréable sensation de faiblesse. Mes mouvements étaient toujours entravés. Il ne me fallu pas longtemps pour comprendre que j’étais sanglé à mon lit. Cela me fit sourire sans que je ne sache vraiment pourquoi. L'ironie de mon sort ne m’amusa que brièvement et céda sa place à une légère anxiété. Pourquoi ? Instinctivement, j’inspectai la pièce du regard, à la recherche d'une issue. Quelque chose me disait qu'il fallait que quelque chose n’allait pas et qu’il fallait que je me tire de là et vite.
La porte de la chambre s'ouvrit sur un homme en blouse blanche, un mètre soixante à vue de nez, les traits tirés, les cheveux grisonnant. Il s’avança vers moi.
– Comment vous vous sentez aujourd’hui ?*
– Comme la Belle au Bois Dormant après un sommeil de cent ans.*
Il me regarda par dessus ses lunettes et je retins avec peine le premier sarcasme qui me traversa l’esprit. Comme quoi, même après un long sommeil, j’avais toujours la répartie aussi affûtée. Cependant, je savais qu’il n’était pas de bon ton de plaisanter ainsi avec un respectable médecin japonais. Encore que… respectable… c’était discutable au vu de mon traitement. Je n’avais pas l’impression d’être fou, ni fondamentalement dangereux pour qu’il ai besoin de prendre la précaution de m’attacher à mon pieu. Mon regard devait être éloquent comme j’espèrai très fort que ce n’était pas lui qui m’eut réveillé, à moins que ce ne soit la grimace qui déformait mon visage lorsque j’ajoutai : “Mais en moins… libre.*”
A défaut de faire une plaisanterie douteuse, je ne pu m’empêcher de lui exprimer le fond de ma pensée. Il ne répondit pas. J’aurais du m’en douter.
– Combien ai-je de doigts ?*
Je levais les yeux au ciel tandis qu’il commençait son examen clinique, mais je répondis toutefois à la question, de mauvaise grâce.
– Suivez mon doigt du regard. *
L’examen clinique était classique. J’eus le droit à tous les tests pour le diagnostic de l’AVC ; ne me demandez pas comment je savais ça ; et je ne pus m’empêcher de sentir une légère angoisse m’envahir tandis que j’essayai de rassembler mes souvenirs sur comment j’avais bien pu atterrir ici. Je n’en avais aucun.
– En quelle année sommes-nous ?* demanda le doc.
Nouveau coup de stress. J’avais un doute sur ça aussi.
– Tout dépend de combien de siècles j’ai dormi.*
Un bon moyen de lui renvoyer la balle. C’était moi qui avait besoin d’informations. Il ne goûta pas la plaisanterie.
– Comment vous appelez-vous ?*
Un sourire goguenard réflexe étira le coin de mes lèvres mais disparu aussitôt que je me rendis compte que je n’avais même pas besoin d’inventer un bobard puisque je n’en savais plus rien du tout.
– Et vous ?*
– Votre nom ! * insista-t-il d’autorité et sans tact.
C’était un hôpital ou une prison ? Je balançai le premier truc qui me passa par la tête :
–Takedo.
Ce prénom me semblait familier, alors pourquoi pas ? Il arqua un sourcil perplexe puisqu’il devait sans doute s’attendre à ce que je lui déballe toute mon identité.
– Uehara.
Là, j’avais carrément inventé. Il ne dit rien. Il ne me croyait pas, forcément. Parce que lui, il savait, de toute évidence. Je n’aimais pas ça. Je commençai à me sentir nerveux. Je remarquai le coup d’œil qu’il jeta à son téléphone et je le vis appuyer discrètement sur une touche. Pas assez discrètement visiblement pour mon œil de lynx qui avait aussi réussi à lire le début de son nom sur son badge à moitié dissimulé dans sa blouse. Il continua l’interrogatoire auquel j’avais de moins en moins envie de me montrer coopératif à mesure que je m’apercevais que, bien que j’aurais sans doute inventé tous les bobards de la terre pour ne pas lui répondre parce que mon instinct me le dictait ainsi, j’avais malheureusement tout oublié. Je ne savais plus ni qui j’étais, ni d’où je venais. Je ne me rappelais pas de ma famille, ni de mes amis et encore moins de mon travail, si j’en avais un. Rien ! Kaimu ! Nada ! Paradoxalement, ce n’était pas ce qui m’inquiétait le plus.
– Que m’est-il arrivé ?*
La porte s’ouvrit de nouveau, sur une infirmière cette fois-ci, qui amenait avec elle un plateau contenant des tubes de liquides ainsi qu’une seringue.
– Qu’est ce que c’est ?*
Je me raidis à son approche, serrant les poings à défaut de pouvoir sauter hors du lit et de leur fausser compagnie. Je me sentais impuissant, pris au piège. Je perdais mon sang froid.
– Répondez-moi !* intimai-je d’une voix plus ferme même si je n’étais pas vraiment en mesure d’imposer ma volonté à ces deux savants fous qui me tenaient à leur merci. Je devais gagner du temps et les faire parler, coûte que coûte.
– Votre traitement ! Uehara…san. Des témoignages disent que vous avez été foudroyé avant d’être renversé par un véhicule.*
– C’est pas croyable !*
Je me contractai brusquement en tirant de toutes mes forces sur les liens quand l’infirmière posa sa main sur mon bras.
– Calmez-vous s’il vous plait.* dit-elle.
– Que je me calme ? Depuis quand on attache les patients à l'hôpital ? Et vous voulez que je me calme ?*
Ne pas céder à la panique, ne pas céder à la panique.
– Nous y sommes malheureusement contraints quand le patient est violent. C’est dans votre intérêt.* répondit le médecin.
Je me mordis la lèvre au sang. Ben voyons ! Comment démentir dans ma posture ? Il avait le beau jeu l’enfoiré ! N’importe qui à ma place serait déjà en train de psychoter, aurait envie de hurler et de se montrer violent, non ? C’était un mécanisme de légitime défense. Je me sentais bouillir à l’intérieur et je sentais revenir ce bourdonnement dans mon crâne.
– Non ! Pas maintenant ! Attendez !*
– Allez-y ! ordonna le médecin à l’infirmière.
Je bandais mes bras tout ce que je pouvais en priant pour qu’elle n’arrive pas à planter sa foutue seringue tout en repensant à ce plafond sans aspérités et aux quelques souvenirs flous que j’avais de cette pièce.

Ma tête tournait, les bourdonnements dans mes oreilles s’accentuaient. Je fermais les yeux dans mon effort de crispation. Ni l’infirmière avec sa seringue, ni cette foutue voix n’auraient raison de ma conscience cette fois-ci. La pièce, je la vis clairement. Je ne sentis pas la seringue piquer mon épiderme. Je ne sentais même plus les sangles non plus. J’étais debout, au milieu d’une pièce remplie d’appareils de mesure médicaux et mes jambes flageolaient tellement qu’elles avaient du mal à me porter. Mon cœur battait la chamade et manqua un battement quand je reconnu la pièce où je m’étais maintes fois réveillé puis rendormi. Je me sentis vaciller comme les bras m’en tombaient, puis l’adrénaline m’envahit.
Pas le temps de réfléchir à ce que je venais de faire. Tout ce qui comptait était que j’avais réchappé à mes bourreaux avec l’impression d’avoir fait ça toute ma vie ! Je luttais contre mes bourdonnements et me ruait sur la seule issue de la pièce dénuée de fenêtre. La porte était fermée avec une serrure électronique. Je poussai un cri de rage et de désespoir, tel un animal en cage. Mais je n’étais pas du genre à me laisser abattre. Je me ressaisi rapidement, fis le tour de la pièce inspectant les divers appareils médicaux. J’avisai le défibrillateur. Je le chargai au maximum pour j’envoyer une décharge sur la console électronique de la porte, sachant avec une quasi certitude que ça allait la faire céder. Bingo ! Cela fit même disjoncter le courant et la serrure avec. Malgré mon amnésie, il semblait que je n’avais pas oublié tout mon savoir ni mes réflexes. « J’ai du être serrurier dans une autre vie ! *» me dis-je avec auto dérision. Je me précipitai dans le couloir plongé dans la pénombre. J’avais fait disjoncter toute l’aile. Je ne me sentais pas au top de ma forme, mais malgré tout, l’adrénaline ou l’instinct de survie, appelez ça comme vous voulez, me fit pousser des ailes, surtout quand le générateur pris le relais et que toutes les lumières se rallumèrent. Ils n’allaient pas tarder à débarquer, aussi je rassemblais toutes mes forces et je détalais.

Je trouvai refuge dans une salle de repos destinée au personnel. L’infirmière qui s’y trouvait me regarda des pieds à la tête, l’air surpris. « Salut !* » dis-je avec désinvolture, puis je laissai tomber ma chemise d’hôpital par terre en ouvrant le premier casier en quête de fringues à troquer contre cette dernière, faisant fi de toute pudeur et du regard de l’infirmière. J’enfilai rapidement un pantalon trop petit que je n’arrivais pas à fermer. Je me contentai de le serrer avec la ceinture. La chemise était elle aussi trop serrée et m’empêchait de bouger. J’optai plutôt pour la blouse médicale dans laquelle je me sentais bien plus à l’aise. Dans le miroir, je remarquai finalement la teinte pivoine qu’avait pris le visage de la jeune infirmière qui n’avait pas osé bouger jusqu’à maintenant et qui se précipita hors de la pièce, mais bien plus que son reflet, ce fut le mien qui m’interpella. J’étais surpris par ma morphologie qui n’avait rien de japonaise, par la couleur claire de mes yeux et de mes cheveux. Merde ! C’est quoi ce délire ? Pas le temps de m’attarder. Elle allait rameuter la cavalerie et mon petit doigt me disait que je risquai d’avoir bien plus d’ennuis si je traînais plus longtemps par ici. Je quittai la pièce repris ma course dans le couloir. Moi qui espérais me fondre parmi le personnel de l'hôpital en piquant des fringues, avec ma tête d’occidental, c’était raté. Je ne tardai pas à croiser le chemin de mes poursuivants et je tentai de les semer en renversant tout ce que je pouvais sur mon passage.

Je pris l’escalier de secours et j’entendis ce que je cru être des renforts en contrebas. Ca sentait le roussi et ce n’était vraiment pas le genre de mecs que j’ai envie de croiser dans mon état de fébrilité avancé. Je trouvais un regain d’énergie pour monter sur le toit. Super idée Takedo ! Bravo ! Histoire que je fasse une cible idéale et plus facile à abattre. T’en as d’autres des comme ça ? pensais-je pour moi-même. Mon esprit logique, à l’instar de mes réflexes, semblait aussi ankylosé que mes muscles. Cependant, maintenant que j’étais lancé, c’était trop tard pour faire marche arrière. Ces escaliers me meurtrissaient les mollets et me semblaient interminables. J’ouvris la porte de service et déboulai sur le toit. La lumière du jour m’aveugla. Le sentiment de jouer ma vie, me redonna un coup de fouet et m’empêcha de m’attarder plus encore. Je repris ma course jusqu’à atteindre la limite de la corniche. J’étais fait comme un rat. Je n’avais plus de souffle, plus d’énergie et je paniquai de nouveau en cherchant de part et d’autre une issue. Je regardai en bas et j’eus presque le vertige. Six étages. Si je sautais, j’étais mort.
– IL EST LA ! ATTRAPPEZ-LE ! NE TIREZ PAS !*
– Putain ! Putain ! Putain ! Je donnerais n’importe quoi pour être en bas ! *
Mon imagination était fertile et à défaut de pouvoir le faire vraiment, - je n’étais pas suffisamment désespéré pour devenir suicidaire - je m’imaginai déjà en train de courir comme un dératé sur le parking. Il y avait même ce type qui venait de descendre de sa voiture en laissant son moteur allumé pour aller discuter avec un autre mec. J’avais le sentiment que ma tête allait exploser et je fus pris d’un vertige. Je tombais à genoux en sentant le bitume sous mes pieds nus. La voiture était désormais à ma portée, à un mètre seulement devant moi. Espoir ! Aller ! Relève toi ! Encore un petit effort ! pensai-je. L’adrénaline m’aida à me redresser. Je n’entendis pas les protestations de l’automobiliste lorsque je m’installai au volant de sa voiture, tellement mes acouphènes me submergeaient et me prenaient la tête. Je n’avais qu’une seule chose en tête : me tirer de là avant que la voix ne me paralyse à nouveau.

Je n’avais pas gardé la voiture bien longtemps. Je savais d’instinct qu’il fallait que je m’en sépare au plus vite et que je ne pourrais pas aller bien loin en centre ville avec un véhicule volé. Je l’abandonnai dans une petite rue du quartier de Shinjuku pour poursuivre ma course dans le métro. Je gagnai ensuite la Yamanote Line et je me rendis à Ueno où je pu me fondre dans la foule des touristes venus de partout pour admirer les cerisiers en fleur. Je croisai le chemin d’étudiants éméchés qui m’invitèrent à me joindre à leur groupe de joyeux fêtards après m’avoir pris pour cible d’une de leur plaisanterie. Ma répartie dans un japonais parfait les avait tout aussi surpris qu’amusés et je n’eus pas à beaucoup argumenter pour me joindre à eux et partager leur repas. Je n’eus pas de mal à jouer le mec complètement défait, ce qui les fit beaucoup rire, tellement j’étais éreinté. A bout de force, je me m’écroulai autour du carton servant de table de camping, comme il était de coutume chaque année dans ce parc rempli des plus beaux cerisiers en fleur, sous les rires de mes compagnons de fortune. Je fus réveillé au petit matin par Matsuhiro-san qu’il m’offrit l’hospitalité. Après ce qui pour lui fut notre soirée de beuverie, je passai quelques jours chez lui, le temps de me refaire une petite santé. Cependant, mes souvenirs, eux, ne revenaient pas.

Je n’avais pas trouvé trace du fait divers de mon accident qui aurait pu m’aiguiller sur ma recherche d’identité. J’ai commencé à consigner le peu de souvenirs que j’avais ainsi que mes déductions sur mes connaissances et savoir-faire dans un carnet, en espérant qu’avec le temps, je parviendrais à reconstituer le puzzle de mon histoire. De toute évidence, je n’étais pas japonais, même si j’avais instinctivement su m’orienter à Tokyo et que je parlais couramment la langue. J’en déduisis que j’avais du vivre ici un certain temps. Mais je n’avais pas encore croisé de gens susceptibles de me connaître. Certains lieux m’apparaissaient plus familiers que d’autres, comme la devanture d’un bâtiment dans le quartier des affaires devant laquelle je m’arrêtai avec une impression de déjà vu et de déjà vécu. Une appréhension similaire me saisit aux tripes lorsque je vis le portier s’avancer vers moi et me parler en japanglais accentuant un peu plus ce sentiment d’être un étranger partout, pour tout le monde, y-compris pour moi-même.
– Monsieur, puis-je vous aider ?
– N… En fait… on s’est déjà vus non ?* dis-je en apercevant à travers la grande porte vitrée, un mec à la réception qui se retourna vers nous par deux fois. Son regard s’attarda sur moi la seconde fois.
– Je connais ce type là !* dis-je en le désignant de la tête.
En fait, je n’en étais pas vraiment sûr, mais même pour un japonais, la façon dont il m’avait regardé me laissait croire que nous nous étions déjà rencontrés.
– Fujiwara-san ? demanda le portier, surpris.
Je vis le sus nommé Fujiwara me jeter un autre regard fuyant. Il devait sans doute penser que je ne le remarquerais pas, lorsqu’il fit composer un numéro à la réceptionniste et je le soupçonnais dès lors de ne pas me porter en estime au point de faire appeler la sécurité dans le meilleur des cas, ou pire, les flics, si j’étais effectivement un repris de justice. Ou alors, c’était que j’étais effectivement devenu parano, au point de m’être fait interner.
Quoi qu’il en fut, mon besoin de savoir était plus fort que mes craintes. Ce mec qui soit-il, était le premier à me reconnaître. Je m’avançais donc lorsque les portes coulissantes du bâtiment s’ouvrirent sur lui et je décidai de me la jouer détendu.
– Fujiwara-san, ça fait longtemps !* dis-je avec flegme.
Il m’adressa un sourire à la japonaise avant de m’inviter à entrer dans le bâtiment. Il resta silencieux jusqu’à ce que nous nous isolâmes dans un petit salon.
– ZZZ-san, que faites-vous ici ? Vous avez perdu l’esprit ? me dit-il en anglais.
Même si je m’étais habitué au japonais, je devais avouer que cette langue m’apparaissait tout de même plus naturelle à parler. La réjouissance d’être enfin nommé fut cependant de courte durée.
– Vous êtes recherché par la moitié du pays !
– Wow ! Rien que ça !
– Vous jetez le déshonneur sur ma compagnie ZZZ-san en venant ici. Qu’est ce que vous voulez ?
– Ecoutez, je suis vraiment navré de vous importuner, je ne vais pas vous ennuyer longtemps. Je veux juste savoir ce qui s’est passé.
L’autre ne répondit rien. Je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance mais je devais tenter le tout pour le tout afin de glaner un maximum d’informations.
– Je ne sais même pas pourquoi je suis recherché. J’ai eu un accident de voiture. Je me suis réveillé à l’hosto et je ne me souviens de rien. Je ne sais pas ce que je fous ici. Vous êtes la première personne que je croise à me reconnaître.
– Vous plaisantez !
– Est-ce que j’ai l’air de plaisanter ? S’il vous plaît, dites moi ce que vous savez de moi. » Je n’hésitais qu’une seconde avant d’ajouter : « A commencer par mon nom complet. Comment je m’appelle ? »
C’est ainsi que j’appris que ce brave Fujiwara-san me connaissait sous le nom de Silas ZZZ, ingénieur en micro-electronique de la multinationale Huawei Technologies. Je travaillais avec l’antenne japonaise sur un projet de logiciel innovant. J’appris également qu’il y avait un peu plus d’un mois de cela, mes collaborateurs l’avaient informé de mon retrait définitif du projet. Puis il m’avait reconnu récemment au journal télévisé, lorsque l’alerte avait été diffusée au sujet d’un échappé d’un asile psychiatrique. Cet aveu jeta un froid dans la pièce et je fus saisi d’un frisson désagréable. Se pouvait-il qu’il m’ait raconté des salades ? Toute son histoire, même si elle me paraissait vraisemblable, n’éveillait aucun souvenir mais plutôt des ressentis contradictoires qui alimentaient chez moi un sentiment de colère. Il y avait un truc qui ne tournait pas rond. Je ne me sentais plus en sécurité ici.
– Merci pour votre aide, Fujiwara-san, je vais à présent vous laisser.

Je voulu prendre congé, mais la porte du bureau s’ouvrit sur trois types à l’allure de yakuzas. Fujiwara-san m’adressa un sourire contrit.
– ZZZ-san, ça fait un bail !* me lança l’un deux avec un sourire carnassier.
Je n’avais aucun souvenir de ce gars-là et ça sentait le traquenard à plein nez.
– N’est-ce pas ?* dis-je en réponse avec un sourire moqueur.
L’un des gorilles écarta un pan de sa veste pour me signifier qu’ils étaient armés.
– ZZZ-san, veuillez ne pas faire d’histoire s’il vous plait et tout se passera bien.*
Je jurais en japonais. C’était un putain de traquenard ! Mais il était hors de question que je me fasse à nouveau enfermer. Il me suffit de penser à Ueno et ses cerisiers en fleur pour changer de décor sous les regards ahuris des passants. J'enfonçai alors ma casquette sur ma tête pour dissimuler au mieux la blondeur de mes cheveux et je remontai mon foulard pour ne pas attirer d’avantage l’attention. Je remontai l’allée menant au temple. Si Fujiwara avait dit vrai et que j’étais effectivement recherché, il valait mieux que j’évite de me faire remarquer. Mes acouphènes m’avaient repris avec cette nouvelle téléportation. Je commençais à penser que c’était lié. Je parvins à grande peine à regagner la chambre de Matsuhiro qui était en cours cet après-midi. J’avais l’impression que mon cerveau se faisait matraquer de décharges électriques quand j’entendis distinctement cette voix qui me vida littéralement de alors toute essence et de toute énergie. 日本 発って! Je m’écroulai avant même d’avoir pu atteindre le lit.

***

Je dormai trois jours entiers et mon hôte avait eu la décence de ne pas me réveiller, ni d’appeler les flics. Je fus même touché de l’attention qu’il me portait. Etait-il au courant pour l’alerte ? Je me gardai de lui poser la question. Je fis quelques recherches sur la société pour laquelle j’étais censé travailler et j’en trouvais le siège à Tokyo. Elle avait de nombreuses filiales à l’étranger et dans les méandres du net, je finis par tomber sur cette ville de super héros aux Etat-Unis, Star City. Cette ville m’évoquait quelque chose. Je me concentrais sur mes émotions, espérant que cela fasse remonter des souvenirs puis un violent sifflement me foudroya le crâne, me tirant un gémissement rauque. Ce fut aussi bref qu’intense. Mais je me rappelais soudain ce qu’avait dit la voix.
– Est-ce que ça va ? Uehara-san ?* me demanda mon hôte, inquiet.
– Pars…*
– Quoi ?*
Je levais la tête vers lui comme si j’avais une soudaine révélation.
– Je dois partir.*
Je me levais d’un bond sous son regard ahuri.
– Merci pour tout.*
Et je quittai la chambre de l’étudiant

***

Je ne sais pas ce que j’allais faire à Star City, mais c’était la première bribe de souvenir que j’avais, aussi fugace qu’une impression et je venais de décider de m’y rendre pour éclaircir ce mystère et partir en quête de mon identité.

« Quitte le Japon ! »
C’était ce que la voix m’avait dit.


*en japonais dans le texte
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Edwin Omendasyr


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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 21 Avr 2017 - 23:02

ϟ Nom : Rivers
ϟ Prénoms : Silas
ϟ Sexe : Masculin
ϟ Âge : Inconnu
ϟ Date de Naissance : Oubliée
ϟ Lieu de Naissance : Oublié
ϟ Nationalité : Oubliée, probablement américaine.
ϟ Orientation :
ϟ Métier : Oublié, A priori, il serait ingénieur informaticien dans une grosse boîte d’électronique, mais l'information reste à vérifier.
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Edwin Omendasyr


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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 21 Avr 2017 - 23:03

ϟ Description Physique : J’ai été le premier surpris par ma tronche quand je me suis réveillé en territoire nippon. Même ça, je l’avais oublié. Il se trouve que même si je parle couramment le japonais, je n’ai effectivement rien d’un asiatique. Je suis plutôt un gaijin, comme ils diraient. Difficile de passer inaperçu au pays du soleil levant quand on est blond, aux yeux bleus. Ma coupe de cheveux nécessiterait un rafraîchissement d’ailleurs car j’ai une mèche qui me tombe devant les yeux et c’est chiant. J’ai eu l’occasion de me raser de près et j’avoue que j’ai eu l’impression de perdre dix ans d’un coup ! Je ne sais pas quel âge j’ai précisément, mais je fais suffisamment jeune pour être pris pour un étudiant et je suis suffisamment vieux pour avoir bossé en tant qu’ingénieur chez Huawei, si j’en crois le seul mec que j’ai croisé et qui m’a reconnu.
Je pense que mon sourire doit faire des ravages et que rasé de près, si je joue un peu la comédie, on doit pouvoir me donner le bon dieu sans confession, tant que je ne la ramène pas trop. Il faudra que je teste ça un de ces quatre.
Je dirais que je dois faire un mètre soixante dix à vue de nez, mais je n’ai pas eu l’occasion de vérifier. Je ne me suis pas pesé non plus et comme je me suis pris pour Blanche Neige et que j’ignore toujours la durée de ma sieste, je pense que j’ai du perdre quelques kilos et un peu en musculature aussi. Mais au vu de mes réflexes, je pense que je devais avoir une bonne condition physique, sans pour autant être un grand athlète. Mais sportif, sans doute. J’ai les épaules carrées si je me remuscle un peu, ce sera tout à fait correct. A vrai dire, mon apparence est pour l’instant le cadet de mes soucis. Je suis bien plus préoccupé à l’idée de retrouver mes souvenirs.

Niveau fringues, je n’ai pas vraiment le souvenir de ce que je portais avant. J’ai surtout pallié à l’urgence par le classique jeans, t-shirt, pull, agrémenté d’un foulard et d’une casquette pour passer incognito, quoi que... je n’aurais pas ce problème à Star City. Des mecs comme moi, il y en a plein les rues. Je me serais bien acheté une chemise, je suis sûr que ça m’irait bien. Mais on verra plus tard pour le renouvellement de ma garde robe. Ce n’est sans doute pas le vêtement le plus confortable pour un fugitif.
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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 21 Avr 2017 - 23:04

ϟ Particularités : S’il s’agit de particularités physiques, j’ai deux trois cicatrices par ci et par là qui doivent remonter à des blessures d’enfance. Mon accident ne m’a étrangement laissé aucune trace physique.
J’ai une espèce de glyphe de trois centimètres de circonférence tatoué à la base du cou, en dessous de la toute dernière cervicale C7, sous l’encolure. Je ne sais pas ce qu’il représente. Il ressemble à un hiragana mais ne fait pas partie des quarante six connus. Sans doute la signification de ce truc me reviendra-t-elle avec le temps.

(Symbole à trouver plus tard)
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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 21 Avr 2017 - 23:04

ϟ Description Mentale : Cela risque d’être difficile à brosser au vu de mon instabilité actuelle et du fait que je suis principalement en mode survie pour l’instant. Mais tout ce que je peux dire, c’est que je ne suis pas fou et je ne pense pas non plus être complètement parano au vu de la situation dans laquelle je me trouve. Je dirais plutôt que je suis méfiant de nature et qu’avant de tirer des conclusions trop hâtives, je compte bien mener mon enquête et approfondir toute cette histoire. Je pense que je suis quelqu’un d’observateur et de soucieux du détail ; plutôt débrouillard aussi, je dirais ; vue que j’ai déjà réussi à me tirer par deux fois de situations qui auraient pu en désœuvrer plus d’un. Le moins qu’on puisse dire, c’est que je sois débrouillard.
Je pense être quelqu’un d’assez indépendant puisque je n’ai pas peur de me retrouver seul, livré à moi-même.
Je suis un battant, je ne lâche rien et quand je veux quelque chose, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour l’obtenir. Je n’hésite pas à mentir, voler et à manipuler les autres pour servir ma cause.
J’ai du mal à tenir ma langue et je ne peux pas m’empêcher de vouloir dire ce que je pense. J’ai intérêt à faire gaffe où je risque de m’attirer des emmerdes à brancher le tout venant de la sorte. J’ai remarqué que j’avais le sarcasme facile et toujours le mot pour rire ! Et j’ai un humour très personnel. Soit !
Je ne suis pas du genre à m’embarrasser avec les formalités et les règlements, partant du principe que la faim justifie les moyens. Si je peux avoir l’air un peu provocateur de prime abord, je préfère toutefois éviter les conflits, surtout lorsque ils sont en ma défaveur.
Pour le reste, je me cherche encore si vous voulez tout savoir.
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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 21 Avr 2017 - 23:20

ϟ Pouvoirs et capacités :

Téléportation (Mutation) : Silas est capable de se téléporter sur des distances plus ou moins longues en une fraction de seconde, pour peu qu’il visualise mentalement l’endroit où il souhaite se rendre. Il faut pour cela qu’il s’en souvienne assez précisément pour que cela fonctionne. Il ne peut pas se téléporter dans les endroits qu’il ne connaît pas.
Le bémol, car il y en a un, c’est que plus la distance est grande, plus l’effort est important et plus il aura besoin de temps pour récupérer. Une téléportation dans un périmètre réduit (0 à 10 km environs) ne lui demandera pas beaucoup d’effort ni d’énergie. Il pourra enchaîner les bonds rapprochés sans effort. En revanche, plus il augmente la distance, plus la tache se complique. A partir de 10 km, il commence déjà à ressentir une certaine fatigue, comme après avoir couru un sprint. Donc autant dire que se téléporter à l’autre bout de la terre, lui demanderait une énergie considérable et peut même s’avérer dangereux pour sa santé. Il pourrait bien tomber d’épuisement et rester dans le coma pendant plusieurs jours, des semaines même !

Pour l’instant il voyage facilement avec ce qu’il a sur lui, c'est-à-dire, ses fringues, ce qu’il a dans les poches ou dans un sac à dos à la rigueur. Il ne peut pas téléporter avec lui d’objets volumineux. De même pour les gens. Il ne peut pas prendre de passagers.

Super réflexes :

La Voix (hôte/kami) : Il ne s’agit pas simplement d’une voix dans la tête de Silas qui croit devenir fou, mais d’un hôte véritable (chose qu’il ignore encore) qu’il ne se souvient pourtant pas avoir invité à partager son enveloppe corporelle.
Pour l’instant, l’hôte dont il ignore tout, lui provoque surtout des acouphènes et l’épuise complètement lorsqu’il se manifeste à lui. Pourtant, sans que Silas en ait encore vraiment conscience, l’hôte ne fait pas que lui pourrir la vie puisqu’il lui confère d’autres pouvoirs comme :

=> Régénération : « Le corps humain est si fragile et à la fois si facile à réparer. C’est une machine d’une complexité magnifique capable de se régénérer et de guérir toute seule, il n’y a presque rien à faire. » pourrait se vanter l’hôte. Il se contente juste de lui donner un coup de pouce.
Silas est vulnérable, comme n’importe quel être humain, il peut être blessé, même grièvement, tué, dans le pire des cas qui ne nous intéresse pas ici puisque l’hôte est à l’œuvre pour veiller à sa complète guérison. Silas cicatrise donc plus vite qu’un humain lambda et est capable de se remettre de bien des maux qui seraient susceptibles de terrasser un homme valeureux. Cela ne le rend pas insensible à la douleur pour autant, encore faut-il qu’il puisse l’endurer car l’amplification du processus de guérison a tendance à accentuer cette douleur. La régénération prend plus ou moins de temps en fonction de la gravité des blessures. Il est par exemple capable de guérir d’une coupure peu profonde en quelques minutes, d’un traumatisme crânien en quelques semaines ou un mois, tout au plus. Ses fractures et blessures se résorbent complètement, ne laissant aucune cicatrice ni aucune séquelle, hormis le désagréable souvenir de la douleur. Les grosses régénérations sont tellement épuisantes qu’elles le font sombrer dans l’inconscience.

=> Sens exacerbés : De la même manière qu’il amplifie la guérison, l’hôte agit aussi sur les sens de Silas, en particulier la vue. Le surnom œil de Lynx lui siérait à merveille. Il est en effet capable de voir des détails invisibles pour le commun des mortels et possède une résolution cinq fois supérieure à la norme. Ainsi, il peut discerner un objet de 5 millimètres à une distance de 20 mètres, sans obstacles et il est capable de lire à cette distance. Il peut détecter un objet trois à 8 fois plus éloigné qu'un œil humain. Il a plus de facilité à détecter les objets dans l'obscurité que dans la lumière trop vive qui a tendance à l'éblouir et à le rendre photosensible.
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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeDim 23 Avr 2017 - 12:58

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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 12 Mai 2017 - 18:57

oui: Stan
non: Parrish
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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 12 Mai 2017 - 18:57

Le membre 'Edwin Omendasyr' a effectué l'action suivante : Lancé de dés


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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeVen 12 Mai 2017 - 20:01

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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 10:20

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MessageSujet: Re: IL était une fois... une Belle au bois dormant   IL était une fois... une Belle au bois dormant Icon_minitime

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